Top 10+ souhaiter la mort de quelqu’un psychologie

Par Ken Doka, Ph. D.

Il y a plusieurs années, un psychologue du nom de Robert Kastenbaum a écrit, pour Saturday Review, un article intitulé « The Kingdom Where Nobody Dies ». Le point principal du Dr Kastenbaum était que, souvent, les adultes aiment imaginer que l’enfance est un royaume où personne ne meurt. Nous voulons protéger les enfants des dures réalités comme la mort. Nous évitons de discuter de la mort avec les enfants, nous utilisons des euphémismes comme « il est endormi » ou « elle est partie » pour décrire la mort et nous faisons tout ce que nous pouvons pour minimiser les contacts d’un enfant avec la mort.

Et pourtant, bien que nous souhaitions autrement, nos efforts échouent, car les enfants font constamment face à la mort et aux décès. Les grands-parents et même les parents et les frères et sœurs décèdent. Les amis peuvent avoir des accidents ou des maladies. Les enfants, en fait, ont une grande variété de relations — professeurs, entraîneurs, membres du clergé, voisins, parents et amis font tous partie de leur monde. Il est irréaliste de penser que dans cette toile de relations, la mort ne va pas faire intrusion. Plusieurs ont des animaux de compagnie — animaux qu’ils chérissent et qui peuvent un jour mourir. La plupart des enfants ont une rencontre importante avec la mort avant leur adolescence.

La mort fait intrusion autrement aussi. Plus que jamais les enfants sont exposés à la mort et aux décès au moyen de la télévision, des journaux, de la radio et de l’internet. Les films et les jeux vidéo, peu importe combien nous les surveillons, exposent fréquemment les enfants aux images, souvent sanglantes, de la mort. Même les livres, les comptines, les chansons et les blagues pour enfants peuvent avoir la mort et le deuil pour thème. Pensez, par exemple, à « Harry Potter, » « Le roi lion, » « Bambi, » ou « Le petit monde de Charlotte. »

Nous ne pouvons pas protéger les enfants de la mort et des décès. Nous pouvons, par contre, aider les enfants à gérer le deuil.

Ici nous essayons de décrire les façons dont les enfants et les adolescents comprennent la mort et l’expérience du deuil. Et nous offrons des suggestions éprouvées pour aider les enfants et les adolescents confrontés à la mort, aux décès et au deuil.

Cet article est destiné à tous ceux et celles qui côtoient des enfants et des adolescents en deuil — particulièrement les parents et les enseignants. Il est encore plus difficile de faire face à la mort, en particulier pour un enfant, si l’on doit y faire face seul.

Perception de la mort chez un enfant

Dès la naissance, les enfants grandissent constamment. Ce développement n’est pas seulement physiologique, il est aussi mental, émotionnel, social et spirituel. Durant la croissance des enfants, leur habileté à comprendre la mort et à gérer les changements liés au deuil change aussi.

La mort est un concept très difficile à maîtriser pour les enfants. Il y a plusieurs années, nous avons essayé de trouver un âge auquel nous pouvions penser que les enfants comprendraient complètement ce qu’était la mort. Nous reconnaissons maintenant que les enfants sont tous différents, non seulement dans leurs habiletés, mais aussi dans leurs expériences. Une meilleure question à se poser est simplement : Avec quoi l’enfant a de la difficulté lorsqu’il est aux prises avec le concept de la mort?

• L’universalité de la mort — comprendre que toutes les choses vivantes vont un jour mourir. • L’irréversibilité de la mort —contrairement à un départ et un retour à la maison, à une maladie et à sa guérison, la mort est finale et irréversible. • Nous ne fonctionnons plus après la mort — la personne décédée ne regardera plus la télévision, ne dormira plus, n’enverra plus de cadeaux, etc.

En bref, nous devons écouter avec attention les questions que les jeunes enfants posent pour comprendre ce avec quoi ils ont maille à partir et qui pourrait causer de la peur et des inquiétudes. Par contre, il est important de se rappeler deux choses. Même si les jeunes enfants peuvent trouver difficile de comprendre la mort, ils essaient de donner un sens à leur monde. Bien que les enfants ne comprennent pas entièrement ce qu’est la mort, même les plus jeunes enfants réagissent à la séparation inévitable que la mort apporte.

Développement de l’enfance

Développement mental et émotionnel Les enfants ne se développent pas mentalement uniquement; ils grandissent aussi d’autres façons. Les enfants, lorsqu’ils grandissent, se développent émotionnellement. Les jeunes enfants ont une durée de sentiment courte. Ce qui signifie qu’ils maintiennent des émotions fortes pour seulement une courte période de temps. Leur peine est comme les orages d’été — courte, mais intense. Il n’est pas inhabituel pour les jeunes enfants de pleurer amèrement lorsqu’ils apprennent un décès et de jouer gaiement quelques instants plus tard. Leurs périodes de peine vont et viennent.

Développement social

Les enfants se développement aussi socialement. Les jeunes enfants sont égocentriques — voyant les relations de leurs propres perspectives. Leurs réactions peuvent sembler sans coeur et égoïstes. Mais, en grandissant, les enfants développent plus d’empathie — comprenant les différentes façons dont la mort touche tous ceux autour d’eux.

Développement spirituel

Finalement, les enfants se développent spirituellement. Les enfants sont des pionniers spirituels — essayant de comprendre et de trouver un sens à leurs croyances et à leur monde. Lorsqu’un jeune enfant tient un oiseau mort et demande « Pourquoi? », l’enfant pose en fait une question très spirituelle. Au contraire des adultes, ils sont des explorateurs puisqu’ils n’ont pas encore entièrement développé des croyances qui offrent une réponse.

Développement de l’adolescent

Ce développement continu à travers l’adolescence. Les adolescents aussi ont du mal avec le concept de la mort. Nous parlons souvent des trois « i » de l’adolescence — intimité, identité et indépendance. Tandis que les adolescents vieillissent, ils découvrent l’intimité, établissant des amitiés intenses, des premiers béguins et des relations romantiques. Les adolescents luttent avec l’identité — essayant de trouver qui ils sont, ce qu’ils croient et comment ils s’intègrent. Et les adolescents cherchent à être plus indépendants, à faire les choses par eux-mêmes. La mort émerge comme la menace ultime — mettant fin à l’intimité, oblitérant l’indépendance et mettant au défi la nouvelle indépendance.

L’adolescence est aussi une période où les jeunes font face à des séparations significatives. Ils quittent leurs amis d’enfance, laissent aller leurs jouets et font l’expérience de leurs premières ruptures. Lorsque les adolescents côtoient la mort — particulièrement la mort d’un ami ou d’un camarade, il y a de fortes chances que ce soit soudain et violent — le résultat d’un accident ou d’un suicide. Il n’est pas surprenant que le thème de la mort soit si important dans la musique, les jeux vidéo, les livres et les films pour adolescents.

Comprendre comment les enfants et les adolescents perçoivent la mort est la première étape pour les aider à surmonter leur perte et gérer leur deuil. C’est leur vision de la mort qui donnera forme à leur expérience du deuil.

L’expérience du deuil chez l’enfant et l’adolescent

Les enfants et les adolescents ont à la fois une expérience du deuil similaire et différente de celle des adultes. Comme les adultes, les enfants et les adolescents vivent le deuil de plusieurs façons — physiquement, émotionnellement, cognitivement, dans leur comportement et spirituellement.

L’expérience physique

Souvent, chez les enfants le deuil peut se manifester de façon physique — maux
d’estomac, maux de tête et autres douleurs et maladies. Bien que de telles manifestations physiques du deuil soient communes à toutes les personnes en deuil, elles sont souvent particulièrement communes chez les enfants. Parfois les enfants ont de la difficulté à exprimer leur deuil, alors il se « transforme » en maladies ou en plaintes de maux physiques. J’ai mal à la tête. Je ne me sens pas bien. De plus, souvent les enfants peuvent interpréter les manifestations physiques des émotions comme une sensation physique. La sensation d’anxiété au creux de l’estomac lorsque l’enfant a peur est expliquée comme un mal d’estomac. Les plaintes de maux physiques informent les adultes que l’enfant a besoin d’attention — un câlin, de l’attention ou un moment de repos en compagnie d’un adulte en qui il a confiance.

Il est alors utile de surveiller la santé de l’enfant qui est en deuil. Les plaintes physiques de l’enfant peuvent donner une idée des besoins de l’enfant et des occasions de démontrer votre soutien. Et bien que le deuil puisse souvent se manifester physiquement, il est important de toujours prendre ses plaintes au sérieux. Si les plaintes de l’enfant sont persistantes, un médecin — qui sait que l’enfant est en deuil — devrait examiner l’enfant. Rappelez-vous qu’en période de stress, comme lors d’un deuil, notre habileté à résister aux maladies est amoindrie.

L’expérience émotionnelle

Les enfants, comme les adultes, vivent une pleine gamme d’émotions. Selon leur âge, il est possible que les enfants ne soient pas capables de nommer leurs émotions et qu’ils aient peur de leur intensité.

La peine, la solitude et le désir de la présence de la personne décédée sont des expressions du deuil habituelles. Les enfants peuvent aussi être en colère vis-à-vis le deuil — et s’en prendre aux autres dans leur irritabilité et leur frustration. Ils peuvent éprouver de la culpabilité — se demandant si le décès est une punition pour quelque chose qu’ils ont dit ou pensé ou ils peuvent se sentir mal à propos de leur comportement ou des choses qu’ils ont dites à la personne décédée. Les enfants peuvent éprouver de la jalousie ou de l’envie envers ceux qui n’ont pas subi une expérience comme un décès.

Comme les adultes, les sentiments des enfants peuvent être compliqués. Ils peuvent avoir des sentiments contradictoires ou ambivalents à propos du décès — ils peuvent même ressentir du soulagement lors du décès. Ceci peut se produire pour de nombreuses raisons. Par exemple, pour certains enfants, la maladie d’autrui peut avoir un impact sur leur vie, ce qui peut signifier un parent moins présent. Pour d’autres, l’expérience de la maladie ou le comportement ou la relation avec la personne qui est décédée pourrait ne pas être positif, comme vivre avec un parent malade, exposant un enfant à des crises auparavant non caractéristiques.

L’expérience cognitive

Le deuil a aussi un effet sur nos processus cognitifs — la façon dont nous pensons. Il est possible que les enfants aient de la difficulté à se concentrer. Ils pourraient être préoccupés par le décès et être facilement distraits. Ils pourraient avoir de la difficulté à se concentrer sur leurs devoirs et leurs résultats scolaires pourraient en souffrir. D’une certaine façon, les effets cognitifs du deuil — les difficultés de concentration, la distraction — peuvent imiter les difficultés d’apprentissage.

L’expérience spirituelle

Les enfants pourraient aussi avoir des questions spirituelles. Ils pourraient se demander pourquoi le décès s’est produit. Les enfants pourraient se demander pourquoi la personne qu’ils aiment est décédée — leurs parents et eux-mêmes souffrent maintenant, ils ont de la peine et du chagrin. Les enfants pourraient lutter avec la compréhension de leurs croyances spirituelles. Ils pourraient même être fâchés ou craindre Dieu. Les enfants pourraient aussi rêver à la personne décédée et avoir de la difficulté à donner un sens à de telles expériences.

L’expérience comportementale

Le deuil a aussi une incidence sur le comportement — souvent de différentes façons. Certains enfants pourraient éviter tous les souvenirs liés aux personnes décédées alors que d’autres voudront parler des personnes décédées, regarder des photos et même écouter de la musique associée avec les personnes. Il est habituel que les enfants pleurent ou se renferment. D’autres enfants pourraient gérer leur deuil en restant constamment en activité. D’autres pourraient se disputer et être irascibles. Un enfant pourrait exprimer son deuil de plusieurs façons différentes.

• Jouer — les jeunes enfants pourraient utiliser le jeu comme façon de donner un sens au décès. Ils pourraient jouer à aller à l’hôpital, à mourir ou même à imiter des funérailles. • Avoir des comportements régressifs — par exemple, ils reviennent à des comportements anciens pour lesquels ils semblaient trop vieux. • Des cauchemars ou se réveiller souvent durant la nuit. • Mauvaise conduite — leur comportement à la maison ou à l’école pourrait se détériorer. • Un manque de concentration menant à plus d’accidents. • Changements d’intérêt — les activités qu’ils aimaient n’ont maintenant plus d’intérêt.

Les montagnes russes du deuil

Comme les adultes, le deuil chez les enfants est souvent comme des montagnes russes — il est rempli de hauts et de bas, des moments où ils vont mieux et des moments où ils ne vont pas très bien. Et souvent, comme dans les montagnes russes, ce n’est pas le début de la balade qui est le plus difficile. Dans la période tout de suite après le décès, nous sommes souvent en choc. De plus, il peut y avoir beaucoup d’activités liées au décès — les funérailles et des événements qui nécessitent notre présence. Et dans cette période, nous recevons beaucoup de soutien — chaque personne semble très inquiète.

C’est souvent plus tard que l’absence de la personne décédée commence à se faire pleinement sentir. Les autres ne sont plus présents. Nous devons maintenant vivre avec l’absence d’une personne qui avant prenait une grande place. Les jours de fête, les anniversaires et les autres jours spéciaux, comme l’anniversaire du décès, peuvent être des jours où le deuil ressurgit. Les sentiments associés aux jours de célébration comme les collations des grades, les confirmations, les communions et les Bat ou Bar Mitzvahs peuvent être mitigés maintenant que la personne aimée est décédée.

Avec le temps, l’effet montagnes russes s’amenuise. Généralement, pour la plupart des gens, la douleur de la perte diminue et nous sommes capables de fonctionner comme auparavant. Nous avons toujours des moments spéciaux où notre deuil ressurgit — peut être lors de certains moments importants de la vie ou lors d’événements où nous ressentons profondément l’absence de la personne décédée. Bien que les enfants suivent le même type d’évolution dans leur deuil, il peut y avoir quelques différences. Les très jeunes enfants, par exemple, ne sont pas capables de comprendre entièrement la mort. Tandis qu’ils vieillissent, ils peuvent commencer à comprendre différentes dimensions du décès et traverser des moments de deuil plus intenses.

Tous les deuils, d’enfants ou d’adultes, sont personnels à chacun. Chaque personne vit son deuil à sa façon. Et le deuil est influencé par des facteurs très individuels :

• L’âge de l’enfant, son stade de développement ou les expériences de deuil antérieures. • Son état physique général et sa santé mentale. • La relation de l’enfant avec la personne décédée. • La nature du décès. Était-il soudain ou après une longue maladie? Est-ce que l’enfant a pu assister aux funérailles? • Le type et la quantité de soutien reçu par l’enfant — à la maison, à l’école, de ses amis ou dans des groupes d’entraide. • Les
croyances ou pratiques religieuses, culturelles et spirituelles de l’enfant.

Les adolescents et le deuil

Les adolescents peuvent avoir des difficultés particulières durant un deuil. Plusieurs adolescents font tout leur possible pour être admis par leurs pairs. Pour plusieurs, un décès les marginalise, causant parfois de l’embarras. De plus, plusieurs adolescents peuvent être réticents à demander du soutien. En essayant d’être indépendants, ils peuvent éviter la famille, ne pas souhaiter que les professeurs ou les conseillers mentionnent le décès et éviter de discuter du deuil avec leurs amis. Souvent, ils se sentent isolés dans leur deuil.

En plus, tandis que les adolescents luttent avec leur identité, ils remettent souvent en question leurs croyances antérieures. Les croyances spirituelles et religieuses qui les soutenaient durant l’enfance pourraient être moins disponibles maintenant.

Encore que la plupart des adolescents feront l’expérience du deuil de la même façon physique, émotionnelle, cognitive, spirituelle et comportementale que les autres groupes d’âge, certains pourraient avoir des réactions plus compliquées et troublantes. Certains adolescents pourraient réagir à leur deuil de façon agressive ou même avec des comportements délinquants. D’autres adolescents pourraient le surmonter en se tournant vers l’alcool ou les drogues. Quelques-uns pourraient réagir à leur deuil en ayant des comportements sexuels à risques. Le deuil peut même être un facteur lié aux troubles de l’alimentation.

Chercher du soutien en ligne

Une des façons que les adolescents pourraient utiliser pour chercher de l’aide est sur internet. Plus de 93 % des adolescents indiquent utiliser l’internet. L’internet peut offrir des informations sur le deuil ainsi que des opportunités de rendre hommage en ligne à la personne décédée. Les adolescents pourraient écrire ou bloguer à propos de leur deuil. Ils pourraient même trouver du soutien en ligne de la part d’autres adolescents.

Mais, l’internet recèle aussi certains dangers. Les informations offertes pourraient ne pas toujours être exactes. Les groupes de soutien en ligne pourraient ne pas avoir de supervision professionnelle et même être indifférents. En fait, la participation à un groupe de soutien sur internet pourrait rendre l’adolescent moins enclin à chercher du soutien auprès de meilleures sources.

Il peut aussi y avoir d’autres dangers. L’anonymat de l’internet augmente les possibilités que les commentaires d’autrui — dans les groupes ou les blogues — soient haineux, malfaisants ou dénigrants. De plus, il y a, bien sûr, le danger que des prédateurs puissent chercher à contacter des adolescents vulnérables et en deuil.

Les parents et les autres adultes comme les conseillers doivent créer un dialogue continu avec les adolescents à propos de la façon dont ils utilisent l’internet. Il est toujours utile de demander aux adolescents ce qu’ils ont appris sur internet à propos du deuil et de quelles façons ils utilisent l’internet pour trouver du soutien.

Comment aider

L’importance des funérailles et des services commémoratifs

Avant l’histoire, il y avait des rituels. Certaines des premières ruines préhistoriques témoignent des rituels funéraires soignés qui accompagnaient la mort. Il y a une bonne raison pour cela. La recherche a souligné comment les funérailles, les services commémoratifs et autres rituels offrent une valeur thérapeutique lorsque nous sommes en deuil. Les funérailles confirment la pénible réalité du décès — nous amenant à dépasser le désir naturel de nier cette vérité. Ces rituels funéraires nous aident à exprimer nos sentiments, à échanger nos souvenirs et à valider la vie de la personne décédée. Ils rassemblent famille et amis — offrant aux personnes en deuil le soutien d’autrui et rappelle à la famille, même dans le chagrin, qu’une communauté attentionnée offre un soutien. Spirituellement, les funérailles offrent un message d’espoir — rappelant aux personnes en deuil les façons dont la foi les soutient dans le deuil.

Voilà des avantages puissants non seulement pour les adultes, mais aussi pour les enfants. Alors, il est important que les enfants ne soient pas découragés d’assister aux rituels funéraires, mais plutôt qu’il leur soit permis de faire des choix dans leur façon de participer. Ce droit devrait être donné aux enfants une fois qu’ils sont assez vieux pour s’asseoir durant un court service et qu’ils sont capables de communiquer leurs souhaits et désirs.

Informations funéraires

Afin de faire des choix significatifs, les enfants ont besoin d’informations. Si un enfant n’a jamais assisté à des rituels funéraires, il est important de lui expliquer ce qu’il pourrait vivre, voir ou entendre. Ils devraient savoir que certaines personnes pourraient pleurer, car elles ont du chagrin, alors que d’autres pourraient même rire tandis qu’ils échangent des souvenirs drôles à propos de la personne décédée. Les enfants plus jeunes pourraient avoir des questions particulières à propos des choses tangibles qu’ils voient comme un cercueil ou les fleurs. Une petite fille pourrait s’inquiéter à propos de toutes les fleurs autour de sa grand-mère puisqu’elle sait très bien que sa grand-mère est allergique. Les directeurs de funérailles peuvent avoir des livres ou du matériel qui pourraient aider les parents et les enfants à comprendre les funérailles. Ils seront certainement d’accord pour montrer à l’enfant la salle avant l’exposition et pour répondre à toutes ses questions.

Donner des choix

Les enfants ont aussi besoin de choix. Les funérailles sont en fait plusieurs événements qui peuvent avoir lieu en l’espace de quelques jours. Il peut y avoir une exposition ou une veillée, un service funéraire et un enterrement au cimetière. Les enfants devraient pouvoir choisir d’assister à tous ces événements ou seulement à certains — ou devraient même pouvoir de ne pas y assister du tout. Si l’enfant n’est pas présent, il devrait avoir le choix de rester avec un ami ou un membre de la famille avec qui il se sent à l’aise.

Soutien lors des funérailles

Finalement, et probablement le plus important, les enfants ont besoin de soutien. Il devrait y avoir aux funérailles, une personne pour chaque enfant dont le rôle principal est de le soutenir. Si les parents sont étroitement impliqués dans les funérailles, ils seront probablement incapables d’offrir ce soutien constant. Cette personne doit être prête à répondre aux questions de l’enfant et, si nécessaire, à donner un répit — en se promenant avec l’enfant, par exemple, si celui-ci a besoin de quitter l’événement pour un moment.

Participation aux funérailles

Les enfants doivent non seulement avoir le choix d’assister aux rituels — ils doivent aussi avoir des choix dans la planification et dans la participation aux rituels s’ils le souhaitent. Pensez à permettre à votre enfant ou à votre adolescent de lire un poème, de choisir le cercueil ou de distribuer des fleurs aux participants pour un adieu au cimetière. Ces opportunités de participer dans la planification ou dans le rituel lui-même rehaussent la valeur thérapeutique pour l’enfant. Comme l’indique l’étude « Harvard Child Bereavement », les enfants qui participent dans la planification des funérailles se sentent à la fois importants et utiles dans un moment qui serait autrement accablant.

Rituels continus

Les rituels n’ont pas besoin de prendre fin après les funérailles. Les rituels sont des façons puissantes de souligner le lien durable que l’enfant ressent avec la personne décédée. Des rituels simples comme aller au cimetière ou allumer une chandelle lors d’occasions spéciales, comme un anniversaire ou l’anniversaire du décès offrent aux enfants et à leurs parents l’opportunité de partager des souvenirs e
t leur deuil. Ces rituels continus renforcent le fait que même la mort ne peut pas briser le lien avec la personne décédée.

Garder la communication ouverte

Durant la période de deuil — que ce soit durant la maladie, au moment du décès, lors des funérailles ou après les funérailles — il est critique de garder la communication ouverte. Seulement ce faisant, pouvons-nous vraiment comprendre les façons dont l’enfant vit le deuil, calmer les peurs que l’enfant pourrait avoir et soutenir l’enfant dans son deuil.

Garder la communication ouverte veut dire répondre aux questions de l’enfant de façons claires et honnêtes. Nous devons nous assurer de vraiment comprendre sa question. La question « Est-ce que tu vas mourir maman? » peut ne pas être une demande de réaffirmer l’immortalité, mais en fait l’enfant qui demande d’être rassuré qu’il ne soit pas abandonné. Il existe deux règles pour vous aider. La première règle est de toujours comprendre le contexte de la question. Eh bien, c’est une question intéressante, pourquoi me poses-tu cette question? De telles questions aident à clarifier les inquiétudes ou les peurs de l’enfant. Ensuite, répondez toujours d’une façon honnête, mais ayez des réponses favorisant la discussion. Un simple oui ou non laisse peu de place à poursuivre la discussion. Une réponse comme « La majorité des gens vivent jusqu’à ce qu’ils soient vieux, même assez vieux pour voir tes enfants ou tes petits-enfants — c’est pourquoi maman attache toujours sa ceinture et qu’elle a arrêté de fumer pour qu’elle puisse, j’espère, vivre une longue vie, » est à la fois vraie et rassurante.

Il est aussi utile d’être direct. Les histoires romantiques que nous pouvons tisser et les euphémismes que nous utilisons pourraient seulement effrayer l’enfant et le rendre confus. Dire à un enfant qu’une personne qui est décédée est seulement endormie peut rendre l’enfant anxieux à l’heure du coucher. Dire que papa était si bon que Dieu voulait qu’il soit au ciel peut conduire l’enfant à se comporter de façon à ne pas avoir une telle invitation. Il vaut mieux donner des réponses simples, honnêtes, directes et appropriées au niveau de développement de l’enfant. Si vous n’avez pas de réponse, il est bien de simplement le dire. « Je ne sais pas pourquoi grand-maman a dû mourir. Elle me manque — dis-moi ce qui te manque le plus à propos d’elle. » Une telle réponse est à la fois honnête et permet de garder la conversation active.

Démontrez comment vous vivez votre deuil

Quand les enfants vivent un deuil, ils peuvent apprendre en regardant la façon dont les adultes vivent le leur. Partager nos émotions avec l’enfant le rassure que ses émotions sont normales et naturelles. « Parfois, ton père me manque tellement. Je suis triste, même fâchée parfois qu’il ne soit pas ici pour voir combien tu as bien joué dans le match de ce soir. » De telles paroles peuvent valider les sentiments de l’enfant et lui donner les moyens de parler de ses propres sentiments. Cependant, nous devons laisser les enfants partager quand ils sont prêts. Nous ne devons jamais croire que seulement si l’enfant exprime du chagrin ou autres sentiments qu’il surmontera son deuil ni jamais essayer de forcer l’enfant à répondre de façon émotionnelle.

Nous pouvons aussi partager notre foi. Nos croyances religieuses et spirituelles nous aident à gérer les crises et les décès. La meilleure façon de transmettre ces croyances à un enfant est de les incarner — pour montrer à l’enfant comment ces croyances nous aident à gérer notre deuil. « Je pleure, car je m’ennuie de grand-maman, mais je suis réconfortée qu’elle soit maintenant au ciel. »

Bien que nous puissions partager nos sentiments et notre foi, nous ne devons pas partager nos anxiétés et nos inquiétudes, spécialement si l’enfant ne le demande pas. Par exemple, cela n’apporte rien de positif de partager les inquiétudes financières avec un enfant qui ne peut pas les comprendre entièrement ou qui n’est pas en mesure d’aider. À la place, renforcez le message à savoir que peu importe la difficulté des choses dans le futur, nous allons passer au travers et rester ensemble.

Aider les enfants tandis qu’ils essaient de comprendre et accepter le décès

Les enfants peuvent avoir de la difficulté à comprendre et à accepter le décès.

Il est difficile, même pour des adultes, de vraiment comprendre et d’accepter qu’une personne que nous aimons ne sera plus présent dans nos vies. Ceci est encore plus difficile pour des enfants puisqu’ils peuvent avoir de la difficulté, surtout en bas âge, à comprendre la mort. Cela devient même encore plus difficile lorsque les adultes, dans un effort pour protéger l’enfant de la mort, utilisent des mots comme disparu ou endormi qui peuvent rendre l’enfant encore plus embrouillé.

Les adultes peuvent aider les enfants de nombreuses façons. La première est d’inviter l’enfant à faire des choix confortables tout au long de la maladie. Laissez les enfants comprendre clairement qu’une personne est très malade. Les visites à l’hôpital ou à la maison de la personne peuvent aider l’enfant à vraiment comprendre la gravité de la maladie et peut atténuer le choc lorsque la personne décède. Naturellement, les règles précédentes concernant les choix devraient s’appliquer. Les enfants devraient avoir des informations, des options et du soutien. Les adultes devraient répondre avec attention à toutes les questions soulevées par de telles visites.

Les funérailles sont aussi un événement important qui aide à renforcer la réalité du décès. Une nouvelle fois, les enfants devraient pouvoir choisir dans quelles parties du rituel ils participeront et ils devraient être soutenus durant l’événement.

De plus, les adultes doivent communiquer clairement avec l’enfant — en utilisant des termes comme mort, décédé et mourant. Répondez patiemment à toutes les questions que l’enfant peut avoir. Comprenez qu’à mesure que les enfants vieillissent, leur compréhension de la mort s’approfondit. Nous pouvons informer les enfants à travers les conversations et les ressources comme les livres à propos des expériences et des réactions habituelles liées au deuil. Avec le temps, ils peuvent continuer d’avoir des questions. Gardez le dialogue ouvert. Rappelez-vous également que leurs jeux, leurs dessins et leurs écrits peuvent offrir des opportunités de dialoguer.

Aider les enfants à gérer leurs émotions

Comme chez les adultes, la mort occasionne plusieurs émotions chez les enfants. Certaines comme la colère et la tristesse peuvent être facilement visibles; d’autres comme la culpabilité peuvent être plus cachées. Comme les adultes, les enfants peuvent avoir à intégrer et à exprimer ces sentiments. Ceci peut être difficile pour de nombreuses raisons.

Les jeunes enfants peuvent avoir une courte durée de sentiments — où les sentiments forts sont tolérés pour une courte période de temps seulement — et un vocabulaire limité pour leur permettre d’interpréter et d’exprimer leurs émotions. Les adolescents peuvent être défensifs à propos de leurs sentiments — ayant peur que la démonstration de leurs émotions puisse les rendre vulnérables. Les enfants peuvent aussi souhaiter protéger les adultes autour d’eux de leurs sentiments intenses, ayant peur de ce qu’ils pourraient déclencher chez les autres. Les enfants et les adolescents pourraient être confus ou avoir honte de certaines des émotions plus complexes et ambivalentes, comme la culpabilité ou le soulagement. Expliquez aux enfants que les sentiments sont juste cela — des sentiments. Ces émotions ne sont pas facilement contrôlées. Ces sentiments que nous avons, même ceux qui sont complexes et ambivalents, sont normaux. Ils ont besoin d’être partagés et acceptés.

Certains moments de l’année peuvent être particulièrement difficiles. Les fête
s, les anniversaires et autres occasions peuvent être des moments où les sentiments de solitude et chagrin deviennent particulièrement forts. Les adultes peuvent rassurer les enfants que leurs sentiments sont naturels dans de telles occasions et peut-être même planifier un petit rituel qui reconnaît le deuil, lui donne de l’importance et permet d’en parler: par exemple, dans le temps des fêtes, laisser un cadeau sous le sapin pour un membre de la famille décédé.

Parfois les enfants peuvent avoir besoin d’être rassurés. Quand les enfants expriment ouvertement leurs émotions, les adultes peuvent les aider à confronter et à gérer les peurs qui sont irréalistes. Un enfant, par exemple, peut être inquiet d’avoir la même maladie ou que la grippe puisse conduire à la mort.

Les groupes d’entraide et les thérapeutes peuvent être utiles lorsque les adultes ont eux-mêmes beaucoup de difficulté avec leurs sentiments et pensent ne pas pouvoir être-là pour leurs enfants. Il est aussi important de se rappeler que les émotions des enfants sont aussi uniques que celles des adultes. Dans plusieurs cas, les enfants peuvent intégrer leurs émotions de façon expressive et active et n’ont pas besoin de l’intervention d’un adulte. Nous devons être ouverts à l’expression de sentiments de la part d’un enfant. Nous ne devons pas imposer des sentiments à l’enfant.

S’ajuster à une vie maintenant transformée par le deuil

Chaque fois que quelqu’un meurt, notre monde change. Dans certains cas, comme le décès d’un parent ou d’un frère, les changements peuvent être importants — l’enfant pourrait devoir déménager dans un nouveau quartier. Dans d’autres cas, les changements peuvent être plus subtils. Les fêtes, par exemple, pourraient ne plus se dérouler chez grand-maman.

Ces changements peuvent être difficiles pour les enfants puisqu’ils ont peu de contrôle sur ceux-ci et peut-être qu’ils n’en comprennent pas la nécessité. Encore une fois, le dialogue et la discussion peuvent aider. Était-il soudain ou après une longue maladie? Est-ce que l’enfant a pu assister aux funérailles? Les adultes peuvent valider les sentiments de l’enfant à propos des changements. C’est différent et difficile de ne pas aller chez grand-maman pour les fêtes. Parfois une simple question comme « Qu’est-ce que tu voudrais changer si tu avais une baguette magique? » peut créer un dialogue avec les enfants à propos des changements qu’ils vivent difficilement.

Si possible, introduisez les changements doucement dans la vie de l’enfant. Par exemple, lorsque vous fréquentez quelqu’un après le décès de votre conjoint, introduisez votre nouvel amoureux doucement et avec précaution, permettant de développer des relations avec soins.

Lorsque le décès occasionne des changements majeurs, il est important d’impliquer les enfants et les adolescents dans le processus de planification. Ceci les aide à avoir un sentiment de contrôle sur les événements qui se produisent. Même pouvoir faire des choix dans le cadre d’une décision peut aider à amoindrir le choc du changement. Par exemple, si un enfant doit déménager, l’inclure de façon significative dans le choix du prochain appartement ou de la prochaine maison peut aider.

Se souvenir de la personne décédée

Nous ne cessons jamais de nous souvenir ou d’aimer une personne — même quand cette personne est décédée. Notre lien avec cette personne continue bien que de façon différente. Les enfants et les adolescents peuvent avoir peur qu’une fois que leur deuil diminue, ils ne puissent plus se souvenir de la personne qu’ils aimaient. Souvent, les enfants ont besoin d’occasions d’être rassuré qu’ils se souviennent toujours de cette personne.

Parfois ces souvenirs peuvent s’introduire douloureusement, souvent en lien avec des événements importants de la vie. Dans de tels moments, il est important pour les parents ou autres adultes de rassurer les enfants que de tels sentiments sont normaux et naturels. Peut-être que le parent peut même prendre un moment à l’intérieur ou autour de l’événement pour tout particulièrement commémorer ou honorer la personne décédée.

Partager des anecdotes ou autres souvenirs renforce la réalité que la personne demeure dans nos vies. Évoquer des souvenirs à propos de la personne assure que l’héritage de sa présence sera toujours préservé. Rendre visite au mémorial, créer un album photo ou des « boîtes à souvenirs » donnent des opportunités de raconter des histoires et rappellent aux enfants le lien continu toujours existant.

Aider les enfants à donner un sens au décès

Les enfants et les adolescents essaieront souvent de donner un sens au décès. Comme les adultes, ils questionneront souvent la raison du décès de la personne aimée, pourquoi maintenant ou pourquoi de cette façon. Cette lutte peut être particulièrement intense pour les enfants. Les enfants plus jeunes peuvent ne pas avoir l’habileté de comprendre complètement la mort. Même lorsque les enfants comprennent le comment, ils peuvent lutter avec le pourquoi. Les enfants plus jeunes peuvent être encore en processus de développement de leur spiritualité alors que les enfants plus âgés et les adolescents peuvent réévaluer leurs croyances spirituelles, lorsque confrontées avec un décès incompréhensible et difficile.

Ces questions donnent l’opportunité aux parents et autres adultes de l’entourage de partager leurs histoires et leurs croyances spirituelles ainsi que des activités qui les aident à faire face au décès. Il est aussi acceptable de partager votre propre lutte lorsque nous cherchons nous-mêmes à donner un sens à l’événement.

Utilisez les ressources

Nous n’avons pas à faire tout cela tout seuls. Dans les dernières années, de nombreuses ressources ont été créées pour aider les enfants et les adolescents en deuil.

Livres

Les livres peuvent être utiles pour de nombreuses raisons. Ils peuvent rassurer l’enfant que ses expériences de deuil soient normales. Les livres peuvent offrir aux enfants des suggestions pour gérer les problèmes habituels liés au deuil. Encore plus important, les livres peuvent offrir l’assurance que les réactions douloureuses qu’ils manifestent vont s’estomper.

Naturellement, il est crucial que les livres soient choisis selon le niveau de lecture atteint par l’enfant ainsi qu’en fonction du contexte du livre — le message que nous souhaitons transmettre. Les livres devraient toujours être évalués avant d’être donnés à l’enfant ou à l’adolescent. Ils sont une aide pour une conversation, mais jamais un substitut. Lire ensemble ou discuter de la lecture peut offrir une opportunité pour les enfants de partager leurs expériences et leurs réactions avec leurs parents et autres adultes de leur entourage. Les bibliothèques municipales ou d’école, tout comme les librairies ou l’internet sont de bonnes sources pour des livres. Certaines maisons funéraires peuvent aussi avoir de tels livres dans leur bibliothèque de ressources à propos du deuil.

Il existe maintenant plusieurs livres pour aider les enfants et les adolescents à gérer le deuil et le chagrin.

Voici certains livres à considérer : • « Lifetimes: A Beautiful Way to Explain Death to Children » • « When Dinosaurs Die: A Guide to Understanding Death » • « Mama’s Going to Heaven Soon » • « Where Is Grandpa? »

Groupes d’entraide ou camps en lien avec le deuil

Les enfants et les adolescents pourraient aussi tirer avantage des groupes d’entraide. Les groupes d’entraide en lien avec le deuil peuvent démystifier l’expérience du deuil, offrir des suggestions pour mieux gérer son deuil et apporter de l’espoir. De plus, les groupes d’entraide en lien avec le deuil mettent en contact des enfants et des adolescents qui ont en commun l’expérience du deuil d’un proche — créant des réseaux de soutien. Ceci est particulièreme
nt important pour les adolescents qui auront ainsi un réseau de pairs qui ne les ostracisera pas, mais qui partagera la même expérience.

Certains groupes peuvent même offrir des camps de vacances ou de jour. Ils offrent plusieurs des mêmes avantages bien que le format soit plus intensif. Certains programmes peuvent être généralement ouverts aux enfants et aux adolescents de la communauté alors que d’autres peuvent être ouverts seulement à ceux qui ont participé dans des groupes.

Les centres de deuil pour enfants, les écoles ou les maisons de soins de votre région pourraient offrir des groupes d’entraide ou des camps en lien avec le deuil. Les conseillers des écoles, les coordonnateurs des maisons de soins et les directeurs de funérailles peuvent aussi commanditer ou vous référer à des groupes ou des camps de votre région.

Aide psychologique

Certains enfants et certains adolescents pourraient tirer avantage d’une aide psychologique individuelle. Ceci est souvent utile lorsque le décès était très traumatisant ou que la relation avec la personne décédée était très ambivalente ou conflictuelle. Certainement que les comportements liés à un décès qui sont autodestructeurs ou destructeurs envers autrui ou lorsque l’enfant semble avoir beaucoup de difficulté à reprendre sa routine antérieure — par exemple, il ne reprend pas ses activités préférées ou qu’il ne réussit plus à l’école — méritent une évaluation de la part d’un conseiller qualifié. De nouveau, les maisons de soins, les directeurs de funérailles, l’« Association of Death Education and Counseling » ou, pour les plus jeunes enfants, l’« Association for Play Therapy » sont d’excellentes sources de références.

Prenez soin de vous!

Souvenez-vous, par contre, que la meilleure chose que les adultes puissent offrir aux enfants et aux adolescents en deuil, c’est de prendre soin d’eux. Particulièrement lorsqu’ils sont en deuil, les enfants et les adolescents ont besoin des mêmes choses dont ils ont toujours besoin — un environnement fiable, aimant et stable. Ils ont besoin de continuer d’avoir des expériences positives à l’intérieur de la famille — des fêtes familiales, des voyages et des rituels.

Si notre deuil est accablant, nous avons peu à offrir à nos enfants. Nous devons trouver du soutien pour nous-mêmes — de la part de nos amis et de notre famille — et si besoin, de groupes d’entraide et de thérapeutes afin que nous puissions fonctionner efficacement. Alors seulement, nos enfants peuvent s’épanouir — même s’ils traversent un deuil et qu’ils ont du chagrin.

À propos de l’auteur

Dr Kenneth J. Doka est professeur de gérontologie à la « Graduate School of The College of New Rochelle » et conseiller supérieur à l’« Hospice Foundation of America ». Auteur prolifique, Dr Doka a écrit 24 livres sur le sujet du deuil, il a publié plus de 100 articles et chapitres de livre et il est éditeur d’une revue scientifique et d’une infolettre.

Dr Doka a été élu président de l’« Association for Death Education and Counseling » en 1993. En 1995, il a été élu comme membre du conseil de l’« International Work Group on Dying, Death and Bereavement » et il en a été le président de 1997 à 1999. L’« Association for Death Education and Counseling » lui a remis un prix pour ses contributions hors pair dans le domaine de la formation à propos du deuil en 1998. En 2000, Scott and White lui a remis un prix pour ses contributions hors pair à « Thanatology and Hospice ». Son alma mater, Concordia College, lui a remis le premier « Distinguished Alumnus Award ». En 2006, Dr Doka a été reconnu conseiller en santé mentale avec permis d’exercice de la première brigade de conseillers de l’État de New York.

Dr Doka a présenté des conférences d’ouverture à travers l’Amérique du Nord ainsi qu’en Europe, en Asie, en Australie et en Nouvelle-Zélande. Il participe à la téléconférence annuelle de l’« Hospice Foundation of America » et il a fait des apparitions à CNN et à Nightline. De plus, il a été consultant pour des organisations dans le domaine médical, des soins infirmiers, des services funéraires et des maisons de soins ainsi que pour des entreprises et des organismes en services sociaux. Dr Doka est un ministre du culte luthérien.

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