2Ceci n’empêche bien sûr aucunement les remaniements, qu’ils soient opérés par les chroniqueurs eux-mêmes, au cours de versions successives, ou bien par les scribes copistes. De fait, alors qu’un je narrateur unique est directement mis en scène par le texte, la figure de l’auteur et ses motifs ne peuvent être reconstruits qu’ultérieurement avec plus ou moins de bonheur sans pouvoir toujours distinguer entre les divers remaniements, ni les possibles ajouts de copistes. La distinction entre narrateur et auteur est particulièrement nette dans les deux premières chroniques de la Prise de Constantinople (Clari et Villehardouin) où les références à l’auteur se font à la 3e pers. tandis que la voix narrative est à la 1ère pers. du sg. (je) et plus souvent encore à la 1ère pers. du pl. (nous emphatique). Comme l’a notamment fait remarquer Michèle Perret (1981 : 3) c’est avec Joinville que s’effectue dans le genre des chroniques la coïncidence entre le nom de l’auteur et le je narrateur.
3Cependant, le je narrateur n’est pas seulement celui qui raconte l’histoire en tant que pur locuteur mais c’est aussi un être du monde qui fait parfois part de son avis sur son récit et le lie au monde extérieur. Ces opinions peuvent être relativement impersonnelles mais elles sont parfois aussi annoncées par des marqueurs modaux et évidentiels forts, tels que je dis que, je crois que, etc. En ce sens les chroniques, même les plus délibérément objectives, sont aussi des jugements sur l’Histoire.
4Enfin, c’est aussi à partir de Joinville que le je mis en scène par le texte devient à la fois celui qui raconte l’histoire (narrating self) et celui qui l’a vécue en tant que témoin ou même en tant que participant (experiencing self). Ces deux derniers rôles étaient également exprimés à la 3e pers. dans les chroniques de Clari et de Villehardouin. Tous les chroniqueurs n’ont pas assisté aux événements qu’ils racontent et même chez Joinville, certaines anecdotes relèvent de ce qu’il a entendu dire ou de ce qu’il a lu. Toutefois tous les chroniqueurs insistent à un moment ou à un autre sur le fait qu’ils étaient présents à certains événements ou qu’ils ont interrogé des témoins dignes de foi. Nous verrons que c’est ce lien de plus en plus fort entre je narrateur, je auteur et je témoin ou participant qui garantit l’historicité de ces récits.
1.
Villehardouin, § 120, lignes 1-3.Et bien testimoigne Joffrois li mareschaus de Champaigne qui ceste oevre dita, que ainc n’i menti de mot a son escient, si com cil qui a toz les conseils fu, (…).
2.
Clari, § 120, lignes 4-10. (…) chis qui i fu et qui le vit et qui l’oï le tesmongne, Robers de Clari, li chevaliers, et a fait metre en escrit le verité, si comme ele fu conquise ; et ja soit chou que il ne l’ait si belement contee le conqueste, comme maint boin diteeur l’eussent contee, si en a il toutes eures le droite verité contee, et assés de vérités en a teutes qu’il ne peut mie toutes ramembrer.
3.
Villehardouin, § 57, lignes 1-3 [une partie des croisés ne se rend pas à Venise] Ha ! Cum grant domages fu quant li autre qui alerent as autres porz ne vindrent illuec ! Bien fust la crestïenté halcie et la terre des Turs abassie.
4.
Clari, §112, lignes 31-35 [mort de l’empereur, du conte Louis de Flandre et déroute de l’armée] Ensi faitement se venja Damedieus d’aus pour leur orguel et pour le male foi qu’il avoient portee a le povre gent de l’ost, et les oribles pekiés qu’il avoient fais en le chité, aprés chou qu’i l’eurent prise.
9Les chroniques de Clari et Villehardouin instaurent donc l’instance narrative en tant que voix neutre et indivisible, qui se base sur une source autoritaire (témoin oculaire), permettant dès lors l’équation entre la notion de prose et les notions d’autorité, de réalité et de vérité uniques.
11La fonction purement narrative peut s’exprimer à la 1ère pers. du sg. ou à la 1ère pers. du pl. et elle transparaît également dans les adresses aux auditeurs-lecteurs.
5.
Joinville, § 93, ligne 1-2Or revenons a nostre matiere et disons ainsi que aprés ces choses tint le roy une grant court a Saumur […]
6.
Monstrelet, lignes 2518-9Lequel depuis fu parfait et confermé, comme cy-après sera déclairié en mon tiers livre.
7.
Commynes, Livre I, Chapitre VPour revenir à mon propoz de ceste armée d’Estampes,comme tous eussent soupé et qu’il y avoit largement gensse pourmenans par les rues, monsr Charles de France et monsr de Charroloys estoit à une fenestre et parloient eulx deux de très grand affection.
8.
Froissart, Extrait 3, page 632, lignes 31-2… si comme je vous déclarerai assez prochainement, car la matière le demande.
12Cette fonction est généralement importante (2% des 1ères pers. ou plus dans Commynes, Froissart 2 et 3, Clari, Joinville). Elle est majoritaire dans les chroniques de Constantinople et correspond à un quart ou un tiers de l’ensemble des 1ères pers. sg. dans Froissart 1, Froissart 3, Monstrelet et Commynes. Seuls les textes de Joinville et Froissart 2 (Bearn) y consacrent moins de 10% des occurrences des 1ères pers. sg. car ces textes réfèrent majoritairement au chroniqueur en tant que témoin ou participant aux évévements (experiencing self).
Le je narrateur-auteur
9.
Joinville, § 19, lignes 1-5En nom de Dieu le tout puissant, je, Jehan sire de Joyngville, seneschal de Champaigne, faiz escrire la vie nostre saint [roy] Looÿs, ce que je vis et oÿ par l’espace de sis anz que je fu en sa compaignie ou pelerinage d’outremer, et puis que nous revenimes.
10.
Joinville, § 768, lignes 1- 6, fin du livreJe faiz savoir a touz, que j’ai ceans mis grant partie des faiz nostre saint roy devant dit, que je ai veu et oÿ et grant partie de ses faiz que j’ai trouvez qui sont en un romant lesquiex j’ai fet escrire en cest livre.
11.
Froissart, Livre 1, §311Pluiseur gongleour et enchanteour en place ont chanté et rimet lez guerres de Bretaigne et coromput par leurs chançons et rimes controuvees, le juste et vraie histoire, dont trop en desplaist à monseigneur Jehan le Biel qui le coummencha a mettre en prose et en cronique et à moy, sire Jehan Froissart, qui loyaument et justement l’ay poursuiwi à mon pooir. Car leur rimmez et leurs canchons controuvees n’ataindent en riens le vraie matere més velle ci si comme nous l’avons faite et achievee par le grande dilligensce que nous y avons rendut car on n’a riens sans fret et sans pene. Jou, sire Jehans Froissars, darrains venus depuis monseigneur Jehan le Bel en cel ouvraige, ai ge allé et cherchiet le plus grant partie de Bretaingne et enquis et demandé as seigneurs et as hiraux les gerrez, les prises, les assaux, les envaies, les bataillez, les rescousses et tous les biaux fés d’armes qui sont avenut mouvant sus l’an de grasce mil.CCC.XL poursieuwans jusquez à le darrainne datte de ce livre, tant à le requeste de mes dis seigneurs et à ses fraix que pour me plaisance acomplir et moy fonder sus title de verité et dont j’ay estet grandement recompenssés.
12.
Monstrelet, Prologue du second livre […] Pour lesquelles ramener à mémoire et recordacion véritable, je Enguerran de Monstrelet, faisant ma résidence en la cité de Cambray, qui autreffois ay prins laborieux plaisir à faire mettre par escript, par manière de cronique, les mervilleuses adventures et vaillances d’armes dignes de louenges et recordacion, advenues au très crestien royaulme de France, ès pays voisin, et ès marche loingtaines, tant de la crestienté comme d’aultre loy, à mon petit entendement, sans polir les choses ne yssir hors de la matière, mais mettant le fait directement en ensuyvant les réci
tacions qui faictes en ont esté à moy par plusieurs hommes nobles et autres notables personnes et aussy par roys-d’armes, héraulx et pousuyvans dignes de foy et de crédence, qui ont esté presens aux besognes, me suis remis à continuer et à poursuyvir ce que de long temps avoie et ay encommencée, et a entendre les besongnes pour compiler ces présentes hystoires ; qui se comprennent comme on pourra veoir à les lyre et oyr , en batailles mortelles, désolacions de plusieurs églises, cités, villes et forteresses, dépopulacion de moult de pays et aultres merveilles piteuses à recorder, […] . Et pour ces raisons, ay voulu mettre et par exposer mon temps, comme dit est, en persévérant en ycelle occupacion. Car, avec ce, ay assez apperceu et veu par expérience, ce que aucuns princes et seigneurs de grande auctorité et de divers estas ont prins plaisir à en veoir et oyr aulcune chose, jà soit-il que ce ne soit pas sans paine de enquérir, veiller et travailler, que telz fais se peussent ainsy par ordre assembler. Toutefois, de tant [moins] griève le travail comme l’acteur y prend, quand il le fait libéralement en y prenant plaisir Si commencera ycellui mon second livre, ou mois d’octobre mil quatre cens et vint et deus […].
13.
Berry, page 3-4Je Berry, premier herault du roy de France, mon naturel et souverain seigneur, et roy d’armes de son pays de Berry, honneur et reverance. A tous ceulx qui ce petit livre verront plaise savoir que au XVIe an de mon aage, qui fut l’an mil CCCC et deux, je eu voulenté et fermay ma pensee, ainsi que nature me ordonna et que en jeune aage ung chacun se applicque a faire labour ou sa plaisance se encline, je prins mon plaisir et delectation a veoir et a suivyr le monde ainsi comme ma complection y estoit encline. Et pour ce que en cel an le noble royaume de France et la bonne cité de Paris estoient a cel heure en la plus haulte auctorité et renommee de tous les royaulmes chrestiens et ou habondoient plus de noblesse, d’onneur et de biens tant en largement princes, prelaz, chevaleries, marchans, clercs et commun, comme autrement, et pour les haultes honneurs, richesses et plaisirs qui en ce noble et bon royaulme estoient, je me appensé que, a mon petit povoir et selon ce que je porroye comprandre en mon petit entendement, je vouldroye veoir a mon poveoir les honneurs et haulx faiz de cellui tres noble et tres chrestien royaulme, et moy trouver par le plaisir de Dieu partout ou je saroye a veoir les haultes assemblees et besoingnes d’icellui royaulme et des autres a mon povoir, et avecques ce, la veue d’icelles haultes choses seroient mises en escript par moy ainsi comme je le saroye comprandre, tant les biens faiz comme les maulx faiz. Si me doint Dieu grace que ce que j’en feray soit plaisant a ceulx qui le liront, orront ou vouldront veoir. Car toutes choses qui se escripvent ne puent pas estre plaisans a ung chascun, et ce ne porroit estre justement escript ne loyaument qui de telles matieres ne escriproit la verité, comme des choses cy aprés advenues, lesquelles sans nulle faveur j’ay entencion d’escripre a mon povoir et en ma conscience a la verité sans donner louange a l’une partie ne que a l’autre des divisions et guerres qui cy aprés ont esté ou dit royaulme de France et aussy des autres choses advenues et autres royaumes ou je me suis trouvé
14.
Commynes, Prologue du premier livreMonsieur l’arcevesque de Vienne, pour satisfaire à la requeste qu’il vous a pleu me faire de vous escrire et mettre par memoire ce que j’ay sceu et congneu des faictz du roy Loys unziesme, à qui Dieu face pardon, nostre maistre et bienfaicteur, et prince digne de très excellente memoire, je l’ay faict le plus près de la verité que j’ay peu et sceu avoir souvenance. Du temps de sa jeunesse ne scauroye parler, sinon par ceque je luy en ay ouy parler et dire ; mais, depuis le temps que je veins en son service, jusques à l’heure de son trespas,où j’estoye present, ay faict plus continuelle residence avec luy que nul autre, de l’estat à quoy je le servoye, qui,pour le moins, a tousjours esté de chambellan, ou occuppé en ses grans affaires. En luy et tous autres princes que j’ay congneuz ou servy, ay congneu du bien et du mal, car ilz sont hommes comme nous. A Dieu seul appartient la perfection. Mais quant en ung prince la vertu et bonnes condicions precèdent les vices, il est digne de grand louenge, veu qu’ilz sont plus enclins a toutes choses voluntaires que autres hommes, tant pour la nourriture et petit chastoy qu’ilz ont eu en leurs jeunesses que pour ce que, venans en l’aage d’homme, la pluspart des gens taschent à leur complaire et à leurs complexions et condicions.
15Cependant le je auteur n’apparaît pas seulement dans le texte par le biais d’un nom propre. Il est aussi utilisé pour référer au narrateur-auteur en tant que moraliste qui a une opinion à propos des événements racontés (voir section suivante), en tant qu’être du monde qui poursuit un but précis en racontant certains événements, qui s’adresse à un patron particulier ([14]) ou encore qui décrit la mise en œuvre de son texte. Ainsi, dans son prologue le chroniqueur expose-t-il souvent pourquoi il a décidé, en tant qu’individu, de composer son œuvre, référant à une inclination ou une aptitude particulière ou encore à sa position idéale auprès de personnages historiques précis (Louis IX pour Joinville, Louis XI pour Commynes, la reine d’Angleterre pour Froissart) et à ses qualités de voyageur (Froissart, Monstrelet, Berry). Allant au-delà des simples préoccupations de narrateur (cohésion du texte : ce que je vais vous conter ou ce que je vous ai conté), le je narrateur-auteur se préoccupe donc aussi de la cohérence globale de son œuvre, un souci qui n’était pas présent dans les textes de Villehardouin et Clari.
Le je moraliste
16Comme on l’a vu dans les exemples [3,4] des chroniques de Constantinople, même les chroniques en apparence les plus objectives peuvent exprimer les opinions du chroniqueur. Les chroniques des 14e et 15e sont parfois plus explicites et ne se contentent plus de formules exclamatives mais utilisent des formules réflexives qui mettent en scène les opinions de l’auteur via la voix du narrateur.
15.
Joinville, § 18, lignes 1-3Or diz je a vous mon seigneur le roy de Navarre, que je promis a ma dame la royne vostre mere a cui Diex bone merci face que je feroie cest livre.
16.
Froissart, Extrait 2 : Bearn, page 534, ligne 7Le comte Gaston de Foix, dont je parle, en ce temps que je fus devers lui, avoit environ cinquante-neuf ans d’âge. Et vous dis que j’ai en mon temps vu moult de chevaliers, rois, princes et autres ; mais je n’en vis oncques nul qui fût de si beaux membres, de sui belle forme ni de si belle taille et viaire, bel, sanguin et riant, …
17.
Froissart, Extrait 3, pages 609, lignes 8-9Et je vous dis que la litière de la roine étoit très riche et bien aournée et toute descouverte.
18.
Joinville, § 278, ligne 6Et ces choses vous ai-je ramentu pource que je croi que Dieu li otroia, si com vous pouez avoir veu ci-devant.
19.
Froissart, Extrait 1, page 1, lignes 11-13Car par droit tels gens sont juste imquisiteur et raporteur des besoingnes et croy que pour leur honneur il n’en oseroient mentir.
20.
Commynes, lignes 1831-42Ledict de Contay hayait ledict Guillaume Bische ; toutesfois il disoit ce que plusieurs autres disoyent comme luy ; et croy que sa suspicion ne l’en faisoit parler, mais seulement la necessité de la matière. Audict seigneur de Charroloys pleut ce conseil, et se mist plus de feste avecques ces seigneurs que par avant et avecques meilleure chère et eut plus de communications avec eulx et leurs gens qu’il n’avoit accoustumé. Et à mon advis qu’il en estoit grant besoing, et danger qu’ilz ne se fussent separéz. Ung saige homme sert bien en une telle compaignie, mais que on le
vueille croyre, et ne se pourroit trop achapter.
18Les expressions du type je dis que se répartissent de la manière suivante : Joinville 0.2%, Froissart 2 0.5%, Froissart 3 0.2%, Commynes 0.4% ; les expressions du types je crois que, il m’est avis que, il me semble que se répartissent comme suit : Clari 0.1%, Joinville 0.1%, Froissart 1 0.4%, Monstrelet 0.1%, Commynes 1.4% : si les fréquences de ces expressions sont en fait peu élevées dans les chroniques, elles sont néanmoins nettement plus nombreuses que dans les textes de fiction qui font partie de mon corpus élargi (Marnette 2002). Notons la haute proportion de ces expressions réflexives dans le texte de Commynes (1.4%), ce qui montre qu’il s’agit bien d’une réflexion personnelle sur l’histoire racontée, c’est-à-dire d’une œuvre de mémorialiste.
Le je témoin et participant au récit
19Le je narrateur peut à certains moment avouer son ignorance de certains faits parce qu’il n’était pas présent aux événements racontés ou bien parce qu’il ne se souvient pas de tout [21,22]. La sincérité (toute apparente) de ces remarques renforce d’une certaine manière la position du je narrateur en tant que garant du récit : il ne peut humainement tout se rappeler et ne peut jurer que de ce qu’il a vu de ses yeux ou entendu dire par des témoins dignes de confiance. Il n’empêche qu’une grande quantité de ce qui est raconté relève d’un choix subjectif du narrateur-auteur qui sélectionne les informations et parfois s’en justifie [22].
21.
Commynes, Livre I, Chapitre XVJe ne sçay de ces choses que ce qu’il m’en a compté, car je n’estoie point sur les lieux.
22.
Froissart, Extrait 1, §1, lignes 47-9 (…) et pluissieurs hauls barons et bacelers, desquelz je ne puis mie ossi de tous parler car trop porois ma principaul matere ensonniier.
21Comme je l’ai déjà indiqué, dans nos textes, la fonction de témoin est indissociable de celle d’auteur. On trouve cependant plusieurs références au rôle de témoin en dehors du simple nom d’auteur cité dans le prologue : Joinville (1.3%), Froissart 3 (0.9%), Monstrelet (0.2%), Berry (0.2%), Commynes (3.6%). Il s’agit d’une catégorie difficile à évaluer car le je peut-être un témoin direct, auquel cas il est parfois confondu avec le rôle de participant. De fait, lorsque Joinville, Froissart et Commynes racontent qu’ils ont pris part à certains événements, c’est forcément pour renforcer leur position de témoin de l’Histoire et donc leur crédibilité. Joinville n’est cependant pas loin de raconter sa propre histoire à certaines reprises, davantage que celle de Saint Louis (Perret 1981 : 18, 26). D’autres exemples sont plus clairs quant à la position du chroniqueur en tant que témoin « externe » [23]. Dans tous les cas, ces exemples de témoignages directs et de participation aux événements racontés nous donne une image d’un je qui ne raconte pas seulement des faits (narrating self) mais les a vécus (experiencing self ).
23.
Froissart, Extrait 3, page 611, lignes 28-30Et je, auteur de ce livre, qui fus présent à toutes ces choses, quand j’en vis si grand’foison, je me merveillai où l’on en avoit tant pris ;
24.
Monstrelet, lignes 2006-10Et là, de tous costés se commencèrent de très grandes escarmuches, auxquelles se porta très vaillamment, comme il me fut rapporté, messire Gauwain Quiéret, Hue de Longueval, et pluiseurs aultres, avec les chiefz dessus nommés.
25.
Commynes, Livre I, Chapitre V(…) Les dessusdits rapportèrent les nouvelles à l’ost des Bretons, qui en eurent très grand joye, cuydant que ainsi fust, esperant les biens qui leur fussent advenuz si ledict monsr Charles eust esté roy ; et tindrent conseil, comme il m’a esté dit depuis par ung homme de bien qui estoit present, assavoir comment ilz pourroyent chasser ses Bourgnygnons et eulx en despescher, et estoit l’oppinion d’aucuns et presque de tous que on les destroussast qui pourroit. Ceste joye ne leur dura guères, mais par là povez veoir quelz sont les broulliz en ce royaulme à toutes mutacions.
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