La cystite, inflammation de la vessie, se manifeste par des brûlures lors de la miction, associées à des envies fréquentes d’uriner. Elle est souvent due à la présence anormale d’Escherichia coli dans la vessie, une bactérie naturellement située dans la flore intestinale. Cette dernière profite de la proximité, chez la femme, des orifices du sexe et de l’anus pour se propager dans l’urètre puis remonter vers la vessie. Chez l’homme, cette pathologie s’observe surtout passé la cinquantaine, en réponse aux diminutions des sécrétions, à l’augmentation du volume prostatique et à une vidange de la vessie incomplète.
Tout un panel de causes peut également favoriser la cystite tant redoutée. Un microbiote perturbé, une activité sexuelle soutenue ou encore l’appui du bébé sur la vessie durant la grossesse. Le recours aux huiles essentielles est ici intéressant, car elles agissent en profondeur sur les colonies de bactéries pathogènes sans développer l’effet de résistance généré par les antibiotiques. Ainsi, bien que le soulagement soit souvent plus long à obtenir que lors d’un traitement médicamenteux, la guérison est, quant à elle, plus durable.
Banale au départ, l’infection peut remonter les voies urinaires supérieures et devenir plus grave si elle n’est pas traitée à temps. Dès les premiers symptômes, il est donc recommandé de consulter un médecin et réaliser un examen cytobactériologique des urines (ECBU). Ce dernier cible le germe à l’origine de l’infection et permet d’opter pour une cure adaptée.
L’importance des microbiotes
Le stress, la prise d’antibiotiques et une alimentation industrielle sont autant de facteurs qui peuvent déséquilibrer notre microbiote intestinal. Ainsi, certaines bactéries naturellement minoritaires se multiplient de façon anormale et peuvent migrer vers l’appareil sexuel et urinaire, favorisant l’infection. L’entretien de notre flore est donc essentiel si notre terrain nous prédispose aux cystites.
En cas de crise, il est nécessaire d’arrêter le sucre, qui acidifie et favorise la multiplication des bactéries E. coli dans l’intestin. Toutefois, le D-mannose, un cousin du glucose que l’on retrouve dans les pêches, les pommes, les oranges et certaines baies telles que myrtilles ou canneberges, n’est pas à bannir : en s’attachant aux bactéries dans l’urine, il facilite leur élimination.
La révolution de la flore ne s’arrête pas là. Après le microbiote intestinal, un petit nouveau est entré en scène : le microbiote urinaire. Alors que l’on pensait l’urine stérile, il s’avère qu’elle contient aussi des bactéries empêchant la croissance ou l’adhésion de germes indésirables. Autre découverte des chercheurs : une bactérie vaginale, nommée Gardnerella vaginalis, pourrait lorsqu’elle est anormalement présente dans l’urètre déclencher la prolifération d’Escherichia coli dans la vessie. Une nouvelle ère de recherches s’ouvre, qui laisse entrevoir des pistes sur le maintien de l’équilibre urinaire et la prévention des cystites, surtout lorsqu’elles sont récidivantes.
L’aroma, une arme redoutable
Lorsque l’examen cyto-bactériologique des urines (ECBU) confirme la présence de germes pathogènes, le recours à l’aromathérapie s’avère très efficace. On peut notamment s’appuyer sur l’huile essentielle de sarriette des montagnes (Satureja montana), présente dans les feuilles et les sommités fleuries de la plante. Riche en carvacrol et en thymol, cette dernière possède des propriétés antibactériennes puissantes, qui altèrent la structure et la fonctionnalité de la membrane plasmique (ou biofilm) des bactéries pathogènes. Toutefois, parce qu’elle peut impacter le foie et les reins, on veillera à associer cette huile à un protecteur hépatique et antalgique tel que l’huile essentielle de menthe poivrée.
D’autres HE riches en phénols telles que celles d’origan, de thym, de cannelle de Ceylan ou encore de girofle possèdent également de bonnes propriétés antiseptiques pour enrayer l’infection. En cas de cystites récidivantes, leur utilisation permet une action profonde de destruction de l’enveloppe protectrice des communautés de bactéries. Et, parce qu’à force de récidives, il est courant qu’une inflammation de la vessie se développe, nous complexifierons la formule en ajoutant des huiles essentielles anti-inflammatoires comme celle de genévrier, qui élimine les toxines, ou celle de lemon-grass.
Enfin, pour gérer des douleurs qui constituent, à force de répétition, un véritable supplice physique et psychologique, les huiles essentielles d’ylang-ylang et de mandarine en massage cutané sont recommandées (lire la formule pour soulager la douleur). Elles soulageront les spasmes en plus de leurs vertus relaxantes et antistress.
Les cystites à urines claires
Suite à un traitement contre la cystite, il est courant qu’une sensation de brûlure lors de la miction persiste alors que les examens ne révèlent plus aucune présence de bactéries dans les urines. Cela peut traduire le fait que le microbiote urinaire n’est pas encore rétabli, et que des bactéries pathogènes sont encore présentes, mais en dessous des seuils de détection des analyses biologiques.
Ces cystites à urines claires ou interstitielles peuvent également être le signe d’une irritation de la zone uro-génitale. La paroi vésicale est enflammée, ce qui crée une douleur mécanique, sans lien avec des bactéries pathogènes : c’est le syndrome de la douleur vésicale. Les antibiotiques sont inutiles ici ; on optera pour la synergie de prévention des récidives, mêlant huiles essentielles antiseptiques et anti-inflammatoires (les capsules toutes prêtes en pharmacie peuvent représenter une solution moins contraignante pour se remettre une fois pour toutes de ces sensations de gêne – produits recommandés en fin d’article).
Enfin, sur un aspect plus psychique, les infections urinaires correspondent à une maladie du Rein, organe relié aux peurs en médecine traditionnelle chinoise, et notamment aux craintes de perte de territoire. Une piste intéressante à explorer.
Le protocole de l’urologue pour éviter les récidives
D’après le spécialiste Philippe Colls, le secret pour prévenir les récidives réside dans l’équilibre du microbiote. « S’il y a récidive, c’est que la flore intestinale reliée aux flores vaginale et urinaire n’est pas rétablie, malgré le traitement. » Recourir aux capsules d’huiles essentielles, aux probiotiques vaginaux et à la phytothérapie est alors intéressant sur une durée plus longue – il faudrait en effet un an pour rétablir un microbiote. En deux mots, patience et persévérance sont requises pour sortir naturellement du cercle vicieux des récidives.
- 1er mois : 4 capsules d’HE/j pendant vingt jours.
- 2e mois : 3 capsules d’HE/j pendant vingt jours.
- 3e mois : 2 capsules d’HE/j pendant vingt jours.
- Durant ces trois premiers mois, prendre des probiotiques vaginaux pour restaurer la flore vaginale en parallèle des huiles essentielles.
- 4e mois : cure de probiotiques pour restaurer la flore intestinale qui pourra avoir des répercussions sur les flores vaginale et vésicale.
- Les six mois suivants : capsules à base de bruyère et canneberge, jusqu’à retrouver un confort urinaire.
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- Auteur: pharmacasse.fr
- Date de publication: 04/22/2022
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- Résumé: Prendre 1 gélule le matin et 1 gélule le soir avec un grand verre d’eau. RECOMMANDATIONS D’USAGE. En cas de prise d’anticoagulants …